Pour Pâques, les maîtres chocolatiers vous régalent

Le confinement est passé par là : en nous détournant des supermarchés, finis les achats impersonnels ! Nous reprenons conscience de la valeur du local et du « human made ».
On apprend qu’il en est du chocolat comme du vin, il y a des crus, des cépages et des assemblages. Le meilleur chocolat est fait avec des fèves de cacao en provenance des pays qui sont situés à 30 degrés de latitude nord ou sud de l’Equateur. Criollo en provenance de l’île de Madagascar ou Frastero cultivé en Afrique équatoriale et qui nous arrivent par le port de Dunkerque… Les premières sont l’équivalent de l’arabica pour le café, alors que les secondes s’approchent plus volontiers du robusta. La qualité des produits de base est toute aussi importante que l’art de la lente alchimie de l’assemblage maîtrisé par les chocolatiers et qui fait la valeur du chocolat. Privilégiez le chocolat noir, celui qui utilise le plus de cacao et le moins de sucre. 70% est un bon dosage, plus c’est possible mais l’amertume est au rendez-vous. Croyez-en le professeur Henri Joyeux :
« En cette période de Pâques, c’est le moment idéal pour parler du chocolat et de ses vertus. En particulier les vertus antioxydantes du chocolat noir, qui contient quatre fois plus d’antioxydants que le thé noir ! En plus, il a des effets bénéfiques dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires. »